FAQ


Comme se fait il que les terres agricoles soient plus productives après l’épandage des cendres ? 

Les terres de notre région sont très acides (pH en moyenne de 4.5 à 5 – marge du Massif Central), pour qu’un sol donne le meilleur de lui-même, le pH optimal est de 6.8 généralement.

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Les cendres contiennent du CaO qui permet de remonter l’état calcique du sol. Une fois que le pH remonte les rendements progressent.

Combien doit-il y avoir d’épandage de cendres pour que cette progression du pH se fasse ?

Généralement, 2 à 3 à épandages sur 10 ans suffisent.

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Par contre, il faut ensuite assurer « l’entretien » en apportant régulièrement du CaO. Toujours avec des cendres, mais avec une dose hectare réduite. En agriculture on distingue deux étapes : la 1ère phase : le redressement calcique / la 2ième phase : l’entretien qui compense uniquement le lessivage et les exportations par les plantes.

Concrètement, qui a eu l’idée de Cendrecor Agro Ecologie ?

En fait nous avions un ensemble d’éléments qui convergeaient vers l’agro écologie.

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Il nous est rapidement apparu nécessaire d’avoir notre plateforme de développement spécifique, capable de porter les actions en prolongement directe de la valorisation des sous-produits de la papeterie.

Pourquoi ne pas avoir mené les actions au sein de Cendrecor ? Deux structures, ce n’est pas plus difficile à gérer ?

La reconnaissance en GIEE (Groupement d’Intérêt Economique et Environnemental) implique que les agriculteurs soient majoritaires dans la structure porteuse, ce qui n’est pas le cas dans Cendrecor.

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C’est pourquoi les agriculteurs élus au niveau de Cendrecor constituent de fait le Conseil d’Administration du GIEE. Les agriculteurs gèrent ainsi leur plateforme de développement tout en assurant le lien avec la politique générale de Cendrecor.

Vous n’épandez pas plus loin que certaines communes de votre zone ? Il y aurait sans doute d’autres agriculteurs intéressés.

Le périmètre d’épandage est défini réglementairement.

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La « zone » d’épandage est donc limitée. De plus il faut rester cohérent économiquement et écologiquement. Aller plus loin implique plus de camions sur les routes et un bilan carbone et financier plus négatif. Enfin, sortir du périmètre pose la question de la cohérence des sous-produits avec les besoins agronomiques. Par exemple nous sommes à 40 kms des terres calcaires (côté Charente) avec des besoins en amendements calciques qui ne sont pas aussi importants que sur notre zone acide.

Avez-vous d’autres projets pour Cendrecor Agro Ecologie ?

Question intéressante, …, pour le moment il faut bien avoir conscience que la structure est jeune (création en juin 2015).

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Pour le moment notre objectif est de bien cadrer l’activité. Nous avons une « culture du faire » ; qu’il s’agisse du stockage carbone dans les sols, de l’évolution du potentiel mellifère des cultures, du projet de production de pommes de terre pour les banques alimentaires, à chaque fois nous sommes sur des actions qui s’inscrivent sur un terme assez long. Ce qui est certain, c’est que nous souhaitons travailler sur les 3 performances avec un certain équilibre.

Pour les pommes de terre, pourquoi les produire chez des agriculteurs spécialisés ?

C’est une culture assez délicate.

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Si nous voulons avoir une action qui soit durable, cela implique d’avoir un produit de qualité à mettre à disposition des Banques Alimentaires. Pour ce faire il faut maîtriser la culture, la récolte et surtout la conservation puisque la livraison se fait tout au long de l’année. Avec des agriculteurs spécialisés toutes ces questions sont maîtrisées.

Qui s’occupe des épandages de cendres sur les parcelles agricoles ?

Ce sont deux prestataires locaux qui travaillent spécifiquement pour Cendrecor.

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Nous avons un cahier des charges qui impose d’utiliser un matériel très précis et spécifique pour épandre les cendres (c’est un produit compliqué à épandre car il a peu d’inertie par rapport à un compost ou un fumier d’élevage). Nous réalisons chaque année des tests d’agrément des épandeurs afin de nous assurer que les matériels sont capables d’épandre avec moins de 20 % de variation une fois le produit déposé au sol. Ces épandeurs sont également dotés de technologies modernes : GPS avec barre de guidage, débit spécifique en fonction de l’avancement, pesée embarquée…l’objectif étant une bonne qualité environnementale et agronomique.

Comment les cendres peuvent-elles conduire à une autonomie protéique des exploitations ?

Les cendres permettent de redresser l’état calcique des sol (remontée du pH).

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Le résultat est assez « radical » dans nos sols acides (marges du Massif Central). Après 2 ou 3 épandages (sur 10 ans) les agriculteurs peuvent avoir accès à une plus grande diversité culturale et notamment des légumineuses fourragères (comme la luzerne, les trèfles, …). Le bilan fourrager (quantité d’aliments produits ramenée aux besoins des cheptels) est positif et permet de progresser en autonomie. La conséquence directe est la diminution des achats d’aliments, des productions de qualité.

Cette valorisation de déchets sur une terre agricole est-elle reproduite sur d’autres territoires français ?

Traditionnellement, les agriculteurs sont sollicités pour valoriser les fractions organiques ou minérales des déchets des collectivités territoriales ou des industries (sous statuts déchet ou produit : normalisation).

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On retrouve notamment les boues de station d’épuration, les composts de déchets verts issus du tri sélectif, … Avec le développement des énergies renouvelables, les agriculteurs valorisent également les digestats issus des unités de méthanisation. Concernant les cendres de chaudières bois, leur développement reste limité à de petites unités. Le plan d’épandage des cendres d’International Paper fait partie des plus importants sur le territoire national. Si la question porte sur la forme d’organisation de la filière, notre structure est sans doute unique en France car les acteurs sont liés. Il y a vraiment un partage des responsabilités avec une vie partenariale de l’organisation des filières. Sur ce point Cendrecor est un peu un « ovni » dans le milieu de la valorisation agricole.

L’agro écologie est-elle une alternative à l’agriculture conventionnelle ?

La question est vaste et mériterait une thèse à elle tout seule, … Il est certain que l’agriculture conventionnelle a énormément progressé sur les différentes questions environnementales et sanitaires lors des dix dernières années et que l’agro écologie permet d’accélérer cette tendance sur certains territoires.

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Ces gains qualitatifs ne sont d’ailleurs que très peu reconnus sur le marché car non identifiés. Il y a un vrai travail à faire sur ce point… La démarche Agro Ecologique se distingue également par le triptyque des performances auxquelles elle est adossée : société, environnement, durabilité économique… En ce sens il s’agit d’une démarche complète qui dépasse le seul champ du cycle de production.

Il y a-t-il un/des évènement(s) ouvert(s) au public afin de mieux comprendre Cendrecor, Cendrecor Agro écologie et leurs actions ?

Oui, les agriculteurs organisent chaque année depuis 2016 les « Nuits de l’Agro Ecologie ».

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Lors d’une soirée sur une des exploitations du GIEE, nous présentons l’ensemble de nos actions dans un cadre assez sérieux puisque les gens circulent sur des stands techniques. Bien entendu l’ensemble se termine par un repas avec des produits issus du territoire…pour le côté convivial. Il faut regarder l’agenda du site, au mois de juin, la date est annoncée (généralement dernier vendredi du mois de juin) – la soirée est gratuite et libre, il faut juste s’inscrire au préalable.

L’action de la Terre à l’assiette et le projet apicole ont-ils vocation à se mêler ?

En fait oui, même si pour le moment nous sommes vraiment concentrés sur la fourniture à long terme de deux banques alimentaires avec 25t/an.

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L’idée pour lier les deux actions est de mettre en place sur les communaux de la ressource apicole soit au travers de la rotations (exemple du sarrasin) soit en plantant des haies mellifères en périphérie de la culture. La question devrait être traitées fin 2018 lors du calage du programme d’actions…à suivre donc…

Dans le cadre de l’action DTA, pourquoi produit-on de la pomme de terre ? Peut-on mettre en culture d’autres fruits/légumes ?

Cette question a été soulevée, mais pour le moment nous préférons asseoir l’action sur des bases que nous maîtrisons bien.

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Le fait d’avoir confié la production des pommes de terre à des professionnels nous permet de garantir la qualité et la traçabilité des produits, des bonnes conditions de stockage et logistiques. D’autres légumes, pourquoi pas, mais il faudra trouver la forme d’organisation,…, pas si simple si nous ne voulons pas avoir une action au coup par coup.

Vous vous posez d’autres question sur Cendrecor & Agro Ecologie ? N’hésitez pas à nous envoyer un mail à l’adresse suivante : cendrecor@outlook.com. Nous y répondrons et publierons la réponse sur cette page le plus vite possible!

 



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